Dans la veine du « Côte d’Ivoire is back », il me semble que l’ordre is également back en Côte d’Ivoire. Les nouvelles forces de l’ordre, les FRCI ont décidé de régler les choses à leur manière. Ci après un récit des scènes mémorables auxquelles j’ai eu le privilège d’assister.
#1. Mercredi 25 mai. Carrefour au niveau du restaurant Las Palmas.
L’absence de feux tricolores crée comme souvent un embouteillage infernal en fin de journée, lorsque les vaillants travailleurs tentent de regagner leurs douillettes demeures. Les chauffeurs de taxis et de wôrôs wôros* se croyant plus malins que les autres automobilistes, empruntent comme à l’accoutumée les chaussées destinées aux piétons. Ils auraient pu comme d’habitude doubler tout le monde pour parvenir à leur destination mais c’était sans compter la présence des vaillants frères Cissé. Sur les lieux pour régenter et fluidifier le flux des voitures, ils ont moyennement apprécié l’espièglerie de ces chauffeurs. Dans ces cas là, le bruit d’une kalach que l’on active suffit à décourager les plus téméraires. De trois files de voitures, nous sommes passés à deux files parfaitement rangées et coopératives en l’espace de quelques secondes. Franchement, j’ai été agréablement impressionnée. Tu n’as pas dit tu peux ?
#2. Vendredi 3 juin. Plateau. En face de la BOA.
L’entrée des locaux de la banque est protégée par des FRCI qui régulent l’accès à la voie et même à la banque. En milieu de journée, des agents municipaux ont trouvé judicieux de se disputer devant ces hommes en uniforme. Certainement pour une histoire de pourboires mal partagés (à vérifier….). Un coup de feu en l’air plus tard, les deux jeunes hommes se sont retrouvés à genoux, punis par les deux FRCI pour leur comportement bruyant et indigne. J’imagine ces hommes expliquant leur mésaventure à femme et enfants une fois rentrés après le service. Han bon ? Donc toi Papa aussi on te met à genoux ? Tu n’as pas dit tu peux ?
En temps normal, je dénoncerai ce genre d’agissements, illustrations de la « loi du plus armé » : j’ai une arme chargée donc je fais ce que je veux. Il est vrai que la Côte d’Ivoire mérite mieux que cela mais, je connais mes frères ivoiriens et vous les connaissez aussi bien voire mieux que moi pour leur manque de discipline et d’ordre. S’il faut utiliser la chicotte pour que tout le monde file droit, et bien, qu’on y aille.
Côte d’Ivoire is back ! lol
*wôrôs wôrôs : taxis collectifs identifiables par leur couleur jaune et leur conduite 'originale' dans les rues d'Abidjan.
#1. Mercredi 25 mai. Carrefour au niveau du restaurant Las Palmas.
L’absence de feux tricolores crée comme souvent un embouteillage infernal en fin de journée, lorsque les vaillants travailleurs tentent de regagner leurs douillettes demeures. Les chauffeurs de taxis et de wôrôs wôros* se croyant plus malins que les autres automobilistes, empruntent comme à l’accoutumée les chaussées destinées aux piétons. Ils auraient pu comme d’habitude doubler tout le monde pour parvenir à leur destination mais c’était sans compter la présence des vaillants frères Cissé. Sur les lieux pour régenter et fluidifier le flux des voitures, ils ont moyennement apprécié l’espièglerie de ces chauffeurs. Dans ces cas là, le bruit d’une kalach que l’on active suffit à décourager les plus téméraires. De trois files de voitures, nous sommes passés à deux files parfaitement rangées et coopératives en l’espace de quelques secondes. Franchement, j’ai été agréablement impressionnée. Tu n’as pas dit tu peux ?
#2. Vendredi 3 juin. Plateau. En face de la BOA.
L’entrée des locaux de la banque est protégée par des FRCI qui régulent l’accès à la voie et même à la banque. En milieu de journée, des agents municipaux ont trouvé judicieux de se disputer devant ces hommes en uniforme. Certainement pour une histoire de pourboires mal partagés (à vérifier….). Un coup de feu en l’air plus tard, les deux jeunes hommes se sont retrouvés à genoux, punis par les deux FRCI pour leur comportement bruyant et indigne. J’imagine ces hommes expliquant leur mésaventure à femme et enfants une fois rentrés après le service. Han bon ? Donc toi Papa aussi on te met à genoux ? Tu n’as pas dit tu peux ?
En temps normal, je dénoncerai ce genre d’agissements, illustrations de la « loi du plus armé » : j’ai une arme chargée donc je fais ce que je veux. Il est vrai que la Côte d’Ivoire mérite mieux que cela mais, je connais mes frères ivoiriens et vous les connaissez aussi bien voire mieux que moi pour leur manque de discipline et d’ordre. S’il faut utiliser la chicotte pour que tout le monde file droit, et bien, qu’on y aille.
Côte d’Ivoire is back ! lol
*wôrôs wôrôs : taxis collectifs identifiables par leur couleur jaune et leur conduite 'originale' dans les rues d'Abidjan.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire