mardi 31 mai 2011

Avis de recherche

Où se trouve le nouveau président de la Côte d’Ivoire.  Sur Télé Colonie Ivoire*, je l’ai aperçu à plusieurs reprises aux côtés de B. Compaoré, de A. Wade ou encore de N. Sarkozy. Plus récemment, il était avec J. A. Mills. Sachant qu’aucune visite de chefs d’état n’a été programmée en Côte d’Ivoire (hormis l’investiture), il ne pouvait être qu’en déplacement. Mais pourquoi est-il donc partout ailleurs, mais surtout pas en Côte d’ Ivoire ?
L’insécurité, les hommes armés non identifiés, les coupures incessantes d’eau et d’électricité, l’amoncellement des factures à payer, la saison des pluies, les embouteillages infernaux… Ces petits plaisirs simples de la vie quotidienne de l’ivoirien moyen ont-ils refroidi et fait fuir le premier homme de Côte d’Ivoire ?
Exposé des faits : après une prestation de serment expéditive le 6 mai, le nouveau président ivoirien  s’est rendu à Dakar les 12 et 13 mai afin de présenter « urgemment » ses amitiés au président Wade. Il a ensuite volé vers les cieux burkinabés chez son homologue du pays des hommes intègres les 16 et 17 mai. Retour rapide en Côte d’Ivoire pour l’investiture du 21 mai à Yamoussoukro. Mais dès les 26 mai, il était de nouveau dans « Air Force Ivoire », répondant à l’invitation de son pote de longue date Sarkozy. SuperTraveller s’est donc rendu à Deauville pour 2 jours parmi les 8 plus grands. Elle est belle la vie de président. On voit surtout beaucoup de paysages. Le président s’est ainsi rendu au Nigéria le 30 mai pour découvrir de nouveaux paysages et accessoirement, assister à l’investiture du Goodluck. Si vous calculez avec moi, vous trouverez que, en à peine 1 mois de présidence effective, le nouveau président ivoirien a passé plus d’une semaine hors de nos frontières.
Certains le surnommaient « le candidat de l’étranger » : parlaient-ils de cette absence qui commence à agacer ? L’avaient ils anticipée ? Je ne sais pas, mais… A l’heure où la Côte d’Ivoire doit se reconstruire et que le nouveau président ivoirien appelle les uns et les autres au travail, et les expatriés au retour au pays, nous avons besoin, qu’en sa qualité d’ivoirien N°1,  il nous montre l’exemple !
Go back home Mr President and please stay there for a while !


*TCI : Télé Côte d’Ivoire est la nouvelle chaine ivoirienne entièrement financée par l’ambassade de France en Côte d’Ivoire (& partenaires). La main qui reçoit étant en dessous de celle qui donne, j’estime en toute objectivité que la TCI est une antenne de France Télévisions pour la Côte d’Ivoire.

samedi 28 mai 2011

L'unique amour de sa vie

Je  me souviens du noir, des larmes et du Jack. Je me souviens de voix que je n’écoutais pas. Je ne me souviens pas d’oreilles qui auraient pu m’entendre et me comprendre. Des semaines de solitude et d’isolement, à ressasser, à déprimer, à supporter la vie et les conseils de personnes qui m’aimaient mais ne comprenaient pas. Un des pires moments de ma vie.
L’amour pardonne tout et j’étais prête à pardonner. L’amour est patience et j’étais prête à attendre malgré les sarcasmes, les humiliations, malgré le temps et l’attente. En l’espace de quelques jours je m’étais métamorphosée : moi la femme de fer, caractérielle à souhait, enjouée et volontaire, j’étais devenue une pauvre fille passive, triste, impuissante et résignée. J’attendrai le temps qu’il faudra  Ma sœur m’avait rétorqué : « Tu attendras le temps que ça passe… ». Selon elle, je n’étais ni la première ni la dernière à être abandonnée par un homme. Seulement, elle ne saisissait pas : notre histoire à nous était particulière, différente, on s’aimait à la folie et on serait morts l’un pour l’autre. Une histoire d’adolescents qui s’était muée en affaire de grands. De la galère parisienne au luxe barcelonais, de son asthme handicapant à mon hypertension, nous étions toujours et en tous temps restés soudés. Pas de mensonges, de tabous ni de secrets. La tolérance, la vérité et l'écoute étaient les maîtres mots de notre duo. On nous prenait même souvent pour des frère et sœur tant la ressemblance physique et la complicité étaient flagrantes. Mon petit homme à moi, mon grand garçon, mon amour, mon âme sœur.
Bien sûr, il y a eu des problèmes, des disputes, de l’incompréhension… Mais nous avions toujours crû fermement que nous finirions ensemble… no matter what ! La grande maison basse, les enfants,  la croisière autour du monde… Nous avions un rêve et j’aurai pu attendre cinq ans, dix ans, toute la vie… pour espérer fermer les yeux.
Certains évènements peuvent changer le cours d’une vie : un décès, une rencontre, un mariage, une promotion dans un pays étranger, un mail…
Le temps passant, je dus, dans la douleur, me résoudre à ranger ses affaires restées dans la maison : des CDs, des photos, des vêtements, des courriers, et un agenda où je trouvai le mot de passe de sa messagerie. Je suis la curiosité incarnée. Je cherchais des réponses. J'ai trouvé un mail envoyé par l’ex-amour de ma vie à l’unique amour de la sienne :

« Ma petite Carine,
Tu es la personne que j’aime le plus au monde et que j’ai toujours aimée. Je te demande pardon. Je te demande pardon parce que j’étais trop jeune et trop lâche pour l’assumer. Je te demande pardon parce que je t’ai abandonné il y a 15 ans. Je cherchais à fuir ce que je ressentais pour toi et je me suis plongé dans cette relation avec X. Je me rends compte dix ans après que je ne pourrai jamais vivre sans toi. On ne pourra jamais l’avouer aux parents mais au moins on sera heureux. Tu es et seras toujours tout pour moi. Ma vie t’appartient ma petite sœur adorée. »

jeudi 26 mai 2011

DSK - Donne Son Kash

Le scandale DSK du nom de l’ancien DG du FMI et ex-futur président de France Dominique Strauss Kahn est l’un des plus croustillants de la décade. Sexe, argent et politique : un cocktail Molotov qui allait forcément exploser à un moment ou un autre. Le samedi 14 mai 2011, l’explosion eut lieu : Nafissatou Diallo, employée de chambre de l’hôtel Sofitel de New York pose une plainte contre DSK pour agression sexuelle. Arrêté et auditionné, DSK est maintenu en cellule puis inculpé le 19 mai pour agression sexuelle, séquestration et tentative de viol. Il sera libéré sous caution avec des garanties de sécurité et financières impressionnantes.

Je me souviens que l’agression m’avait été expliquée en ces termes le dimanche 15 mai : DSK serait sorti de sa salle de bains "totalement nu", aurait aperçu la femme de ménage, aurait couru fermer la porte avant de la brutaliser et de la violer. J’avoue avoir montré mon scepticisme : un homme d’un certain âge face à une jeune femme trentenaire en pleine forme, en situation de danger de mort et de surcroît africaine. Pour moi la balance de la force physique ne pesait pas en faveur du présumé violeur, surtout que l’on sait que la force peut être décuplée en cas d’agression. Pas de cris, pas de témoins. Quelques jours plus tard, j’apprends qu’on aurait retrouvé des flux dans la bouche de la jeune femme. Y aurait il eu fellation ? A quel moment parle t’on donc d’agression sexuelle ou de viol ? Je restais dubitative. Chose surprenante, la plainte a été déposée bien des heures après l’agression présumée. DSK a même eu le temps de déjeuner en ville avec sa fille, de remplir ses formalités aéroportuaires et de s’installer tranquillement dans l’avion avant de se faire arrêter… Confusion. Il me semble qu’en cas de viol, la victime s’empresserait de lancer l'alerte et de porter plainte. Surtout dans un grand hôtel qui grouille de monde. Trop d'éléments obscurs, sans parler du frère de la jeune guinéenne qui n'est en fin de compte qu'un ami...

Je ne saurais défendre l’une ou l’autre des parties mais le bon sens me fait penser que ; effectivement il y a eu attouchements sexuels; effectivement il y a eu une sorte d’agression (des traces de griffures auraient été retrouvées sur le torse de DSK) mais il n’y certainement  pas eu viol au sens courant du terme. Peut-on réellement parler d’agression lorsqu’il y a consentement ? Peut on gâcher la vie d’un homme parce qu’à un moment on a eu une saute d’humeur ?

Parce que pour ma part, il s'agit surement de cela : un changement de mood, une volonté d'exploiter le filon à postériori (après coup)... Ou alors, d'un moment d'intimité qui, consentant dans les premiers temps a mal tourné, peut être à cause de demandes et d’envies déplacées de DSK, ou peut être parce que la jeune femme a souhaité faire marche arrière (on a en effet appris il y a quelques jours de sa mère qu’elle était pieuse et instruite)…. Mais il ne s’agit là que de supputations… Et la justice américaine devrait nous en apprendre plus dans les prochains jours…

En bonne pragmatique que je suis, je proposerais à DSK de négocier : une vie retrouvée ne s’achète pas, mais pour le reste (procès, accusations mensongères, scandales etc…) il y a Mastercard… comme dirait la publicité. DSK, Donne Son Kash à la demoiselle !

En bonne sœur que je suis, je proposerais à mes frères de réfléchir avant de succomber à quelques secondes de plaisir ; surtout si vous vivez en Europe ou aux USA parce qu’en Afrique encore, on peut s’arranger entre nous… Pour ceux qui fréquentent les hôtels, les restaurants, les discothèques, exigez en plus d’être servis par des hommes, ne vous adressez pas aux employées féminines, apportez vos propres caméras de surveillance et… pensez à votre ami DSK !

En bonne femme que je suis, je proposerais à mes sœurs de bien choisir leurs époux. Et si jamais, ils dérapent ou « sont dérapés », restez à leurs côtés et soutenez les. La pauvre épouse de DSK, la magnifique Anne Sinclair a subi et pâtit encore aujourd’hui des écarts de son coureur de mari. Elle le soutient et on la comprend bien. On l’admire même pour ce choix et pour les actes qu’elle a posés depuis l’éclatement de l’affaire DSK.  Admirative devant sa discrétion, sa dignité, son engagement et sa stature d' "épouse de". Il n’y a pas d’homme pour ce style de femme. Chapeau bas madame !



PJ : L'avis de Mme Sano Doussou Condé, guinéenne vivant à New York sur l'affaire DSK :

jeudi 5 mai 2011

Profession : Extraterrestre


En ce moment, j’assume complètement mon statut d’extraterrestre débarquée sur Terre. J’avance à contre courant, bravant de mes petites idées musclées et récalcitrantes l’opinion générale.
Gbagbo a été capturé ? Mais pourquoi donc ? IB a été assassiné ? Mais et alors ? Ben Laden a été tué ? Mais est ce que cela fera disparaître le terrorisme ? Et puis mince, qu’est ce que j’en ai à foutre ?
Finalement, pragmatiquement, concrètement… Ca ne changera rien ou très peu de choses à ma vie. Depuis le 11 septembre 2001, j’ai appris à préparer mes valises avant un voyage, à me vêtir du moins de métal et d’épaisseurs possibles pour ne pas m’éterniser aux contrôles aéroportuaires. Depuis le 11 avril 2011, j’ai appris à ne pas parler de mes orientations politiques en public et à rentrer dans mes appartements bien avant 20 heures…. Depuis le 27 avril 2011, j'ai appris que les habitants d'Abobo avaient repris le cours normal de leurs vies ; c'est bien mais ça ne change rien à ma vie. Désolée si ça peut paraître inhumain mais ce n'est que la vérité. Bref.

Des petits pas pour la femme que je suis qui sont finalement de très très très petits pas pour l’Humanité dans laquelle je suis !
De plus en plus, un fossé se creuse entre le monde ‘réel’ et moi. Je suis lasse des mensonges, de la manipulation, des fausses bonnes nouvelles… Je ne me reconnais plus dans un monde qui affiche un visage de justice et un crâne de terreur et d’impunité. Je suis de ceux qui pensent que tout comme Laurent Gbagbo, Ben Laden devait être maintenu en vie afin de témoigner de ses crimes. Il a tué près de 3000 civils donc on le tue ? Que pensent les familles éplorées aujourd'hui ? Lorsque l'on sait que les aveux d'un meurtrier ou d'un criminel  contribuent à faciliter le travail de deuil, pourquoi les Etats Unis ont ils privé ces familles de cette 'faveur' ? Ben Laden est mort. Ben Laden est au fond de l'océan. On nous a parlé d’immersion et de respect des rites musulmans, mais bien qu’inculte en la matière, je n’y crois absolument pas.  On dit souvent que le silence est un aveu de culpabilité mais, au mensonge, je préfère le silence. Qu’ils arrêtent de nous prendre pour des demeurés et de nous mentir sans vergogne, qu’ils assument pleinement leurs actes, qu'ils nous disent : « Circulez chers idiots, il n’y a rien à voir ! »
Ainsi, je nagerai dans mon monde à moi, je circulerai dans mon train-train quotidien ; travail, famille, quelques amis, de franches rigolades, des bons gueuletons… La vie que je choisirai dans sa version la plus heureuse et la plus simple possible !

Dans le long métrage de Spielberg, E.T. l’extraterrestre souhaitait regagner sa planète et par la même occasion sa maison, qu’il me garde une place, je l’accompagnerai volontiers. Mon monde à moi se trouve là bas… loin du terrestre débile, souvent inutile et ridicule.
EBONY >>>>> Maison

mercredi 4 mai 2011

I have a dream

Je suis profondément admirative de la démocratie suédoise.

Il y a quelques années, deux ministres avaient présenté leurs démissions suite à des accusations de fraude fiscale. L’ex-ministre suédoise de la culture Cécilia STEGO CHILO avait reconnu après sa démission : «  En ne payant pas ma redevance audiovisuelle et en rémunérant au noir de l'aide à domicile, j'ai, avant de devenir ministre, commis des infractions qui ne sont pas acceptables". Des infractions qui ne sont pas acceptables ?
Soit,
-      1620 euros d’impôts cumulés sur quelques années au titre de la redevance audiovisuelle
-     Et environ 1500 euros d’évasion fiscale.
Si vous suivez bien, nous avons une ardoise infractionnelle qui s’élève à environ 2 millions de FCFA,  beaucoup moins que les sommes qui étaient demandées aux postulants des concours des grandes écoles ou autres concours nationaux en Côte d’Ivoire en guise de sésame. Avouez que cela force le respect et l’admiration ! J’en rêve….
Dans mon rêve, un homme politique ne doit être mêlé à aucun scandale financier, qu’il en soit l’instigateur ou juste le bouc émissaire. L’Afrique a besoin de modèles solides, j’ai besoin de modèles insubmersibles. Dans mon rêve, le français  J. Chirac se serait retiré de la scène politique avant même la présidentielle, l’ivoirien K. Guikahué aurait démissionné au matin de la parution de l’article sur les 18 milliards FCFA de la CEE, ancêtre de l’Union Européenne, et le sénégalais A. Sall aurait rendu le tablier avant de se confondre en déclarations contradictoires sur l’affaire des 42 millions FCFA...
I have a dream that one day in my country…
Nous aurons un système aussi bien ficelé que le système suédois. Pas besoin de guerre ou de rébellion, la pression socio politique fera céder tous les contrevenants au système.
Dans mon rêve, il faudra être bardé de diplômes pour devenir ministre. Parce que oui c’est vrai il y a des personnes qui se forment sur le tas et qui peuvent s’avérer compétentes sans pour autant avoir eu de grands diplômes, mais quel exemple cela donne t’il à nos enfants ? En 2011 en Côte d’Ivoire, sommes nous honnêtes avec nos enfants en leur disant de bien travailler pour devenir ministre ou président ?
Dans mon rêve, la Côte d’Ivoire sera dans quelques années un pays d’union, de travail, et de discipline. Et en paix avec ma conscience, loin de l’envie de démissionner de mon poste de maman, je dirai :
« Travailles mon fils, l’amour et la vérité l’emportent toujours. Un jour tu seras grand ! »


lundi 2 mai 2011

FRCI : Le "R" de la discorde


Les pro-Ouattara les appellent Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, les anti-Ouattara utilisent plutôt le sigle de Forces Rebelles de Côte d’Ivoire. Quant aux centristes, ils ne savent plus comment les qualifier : Rebelles, FRCI, Dozos, Frères CI, Frères Cissé Incontrôlables etc. Pour les non initiés, les FRCI représentent ce que l’on appelle généralement Armée, Police, Gendarmerie et autres entités chargées de veiller sur les citoyens.

De retour d’une balade dans ma (autrefois) jolie Abidjan, j’en ai croisé quelques uns : éparpillés, déboussolés, comme s’ils venaient de débarquer sur terre. Les tenues sont très fantaisistes : treillis qui s’apparentent à des bermudas, sous corps motif treillis en guise de chemisiers, paire de savates (communément appelés lèkès par les ivoiriens) en lieu et place des bottes règlementaires, bérets rouges (what the fuck ?)…. Comme s’ils tentaient de rivaliser avec nos stars tonnerre nationales, les agents de sécurité les plus stylées de Côte d'Ivoire qui arpentaient le bitume ivoirien sur leurs petites motos, celles là même que nous avions beaucoup critiqué mais qu’au fond nous apprécions bien…. (où sont elles by the way ?).  Leurs propos me sont indéchiffrables et j'imagine indicibles sur un blog aussi sérieux que le mien (oui oui vous avez bien lu, je persiste et je signe ! ). ;o)
Bref, je me demandais ce que ces FRCI faisaient dans ma ville. Indéniablement, il n’y a pas de contrôles de routine, pas de procédure administrative genre constat, pas de contrôle de vitesse des radars ambulants…. Mais que font les FRCI en ville ?  
Personne ne saurait donner une réponse exhaustive sur les activités de ces personnes. Cependant, nous sommes quasiment unanimes sur le fait qu’ils doivent retourner d’où ils viennent et ce, le plus rapidement possible :
1.       Que ceux qui viennent des casernes et des camps y retournent,
2.       Que ceux qui viennent d’un autre pays y retournent,
3.       Que les nationaux non militaires soient, soit intégrés dans les corps de défense (par une procédure qui sera définie par leurs supérieurs et selon leurs capacités), soit réinsérés dans la société civile.
Que l’on comprenne bien mon propos, je ne suis ni pour ni contre je souhaite juste une bonne réorganisation, je souhaite pouvoir circuler librement sans craindre de tomber sur un barrage d’éléments non identifiés, je souhaite rentrer dans mes appartements après 18 heures sans penser que je risque ma vie dehors….
Bref, après ce grand et nécessaire ménage de printemps, il faudra que de vrais gendarmes et que de vrais policiers soient déployés dans les villes de l’intérieur et les communes d’Abidjan quelque soit leur appellation ou sigle. Car, comment faire prospérer un commerce sans la sécurité ? Comment reconstruire un pays qui se couche à 18 heures ? On pourrait en profiter pour imposer de nouvelles pratiques : régime draconien tant alimentaire que racketteur, formation intensive afin de bien lire les documents d’identité et d’identification, et dans la même foulée, on pourrait rendre obligatoire l’utilisation du « vous » lorsqu’ils s’adressent aux citoyens parce que nous n’avons pas élevé les moutons ensemble et parce que le « tu » de proximité mène trop souvent à la dérive dans nos pays…
En global, que ceux qui doivent partir partent, que ceux qui doivent rester restent et que vive la Côte d’Ivoire !